mardi 31 août 2010
Premier jour de pluie !
dimanche 29 août 2010
First real international meeting!
Beacon Hill Park est un parc de 75 hectares. Son nom vient des deux phares placés sur une colline pour orienter les navigateurs vers le port de Victoria. Le parc est devenu parc municipal en 1882, après avoir été gardé par Sir James Douglas, gouverneur de la colonie de l'île de Vancouver en 1858.
Le parc est connu pour sa grande taille donc, et ses « habitants » à travers les jardins paysagers ou la forêt : écureuils, oiseaux en tout genre (du simple canard au cygne en passant par le héron), tortues, ratons laveurs… sans parler du zoo ! La flore y est tout aussi impressionnante : chêne de Garry, arbousiers, douglas, thuya géant, camas, trille, symphorine, le mahonia, lys fauve…
Idéal pour les piques niques, il sert de lieu de représentation et de concerts.
Il se distingue par ailleurs par quelques « monuments » très typiques de la région, tels les totems. Dans ce parc,
- l’un des plus grands totems du monde - près de 39m - (à l’époque, en 1956, le plus grand), réalisé par Kwakwaka'wakw artisan Mungo Martin
- le pont sur le ruisseau de galets entre Goodacre et de la fontaine du lac, en hommage au célèbre artiste Emily Carr en Colombie-Britannique, érigé par sa sœur Alice Carr en 1945
- le kiosque à musique Cameron, où se produisent de nombreux concerts durant l’été
- le"Mile 0" de la route Trans-Canada, à l'angle sud-ouest du parc
mercredi 25 août 2010
Victoria, premiers pas !
Enfin, nous avons grimpé jusqu'en haut du Mont Douglas, qui culmine à 260m, situé au nord de la ville (Greater Victoria, Saanich). Arrivées au sommet, nous avions une vue de 360° sur l'ensemble de l'île de Vancouver, et au delà (Vancouver, Seattle...)
Toutes les photos : http://picasaweb.google.com/106903247767608029415/IleDeVancouver#
mardi 24 août 2010
Jeunes Ambassadeurs de l'OFAJ - 1er Bilan
Qu’est-ce que l’OFAJ ?
L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) est une organisation internationale au service de la coopération franco-allemande implantée à Paris et à Berlin. Il a été créé par le Traité de l’Elysée en 1963. L’Office a pour mission d’encourager les relations entre les jeunes des deux pays, de renforcer leur compréhension et, par là, de faire évoluer les représentations du pays voisin.
L’OFAJ apporte son soutien à des échanges et des projets de jeunes Français et Allemands sous diverses formes : échanges scolaires et universitaires, cours de langue, jumelages de villes et de régions, rencontres sportives et culturelles, stages et échanges professionnels, bourses de voyage, travaux de recherche. Depuis plusieurs années, il élargit ses activités aux pays de l’est de l’Europe et du pourtour méditerranéen.
L'ambassade des Jeunes Ambassadeurs
Cette ambassade a été créée l'an dernier, à l'issue de la première partie de la Conférence "Retour à l'avant-garde I", à Berlin, durant l'été 2008. Il parassait évident que cette institution avait besoin de jeunes pour parler aux jeunes pour la représenter.
Un an plus tard, début septembre, le séminaire de sélection des Jeunes Ambassadeurs avait commencé. En 3 jours seulement, dans l'antre de la Rotes Rathaus à Berlin, nous apprenons à nous connaître. L'excitement puis la bonne humeur s'installe rapidement.
Quelques semaines après, nous nous retrouvions à Paris pour la suite de cette conférence. Des retrouvailles émouvantes, comme si nous nous connaissions depuis des mois. Nous participons donc de manière active à la conférence « Retour à l’avant-garde II, opportunités et perspectives pour les échanges franco-allemands, 20 ans après la chute du mur ». Le week-end aura été studieux et fera naître de nombreuses idées de projets. Plusieurs groupes de travail planchent sur des projets innovants autour de l’accès à la culture, de la lutte contre les discriminations, des nouveaux médias. La conférence se clôture par une soirée officielle au Palais Gabriel, en présence de Martin Hirsch, Haut commissaire à la jeunesse, et de Reinhard Schäfers, l’ambassadeur d’Allemagne.
Suite des retrouvailles en ce mois de Mai, à Essen, capitale européenne de la culture. Il était temps de faire un bilan de nos activités, de l'Ambassade et de son avenir. Des longues journées de travail, mais toujours dans une ambiance très détendue, tout le monde était impatient de pouvoir raconter ses expériences, ses surprises et ses projets. L'aventure va continuer pour beaucoup d'entre nous !
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Les rapports ont été envoyés à l'OFAJ. Pour ma part, j'en garde une expérience mémorable. J'ai eu l'occasion d'aller représenter l'Ambassade et l'OFAJ à l'Ambassade d'Allemagne, à la Sorbonne, lors de stands, de participer à des événements dans des écoles primaires ou à un séminaire sur l'Egalité des Chances à Berlin... Certaines frustrations dues à mon emploi du temps qui m'a empêchée de participer à certains événements, une certaine impatience due à des problèmes de communication en interne, mais qui se résolveront au fur et à mesure du temps je n'en doute pas. Je dois malheureusement mettre cette aventure entre parenthèses le temps de mon séjour au Canada, mais reste néanmoins attentive à la suite des événements sur le vieux continent ! C'est promis, je m'y remets dès mon retour ; on ne peut pas abandonner le franco-allemand si facilement, croyez-moi !
Désormais, l'OFAJ dispose de 25 allemands et 25 français pour le représenter dans toutes les régions. Mais au fait, être Jeune Ambassadeur, cela veut dire quoi ? Non, il ne faut pas nous appeler "Votre Excellence", et nous ne fréquentons pas que des diplomates ! Voici nos principales missions :
Représenter et informer
Présents lors d’évènements régionaux, dans les établissements scolaires, les Jeunes Ambassadeurs sont un relais d'information pour les enfants et leurs parents, les jeunes, les enseignants, animateurs, etc. Partageant le souci de l’OFAJ de répondre au mieux aux besoins des jeunes, ils font également remonter l’information émanant des jeunes vers l’institution.
Conseiller et initier des projets
Les Jeunes Ambassadeurs sont un relais de l’OFAJ pour les projets scolaires, individuels ou associatifs associant des jeunes de trois à 30 ans. Qu’il s’agisse de motiver des jeunes ou d’apporter un soutien à des projets en cours, les ambassadeurs s’impliquent dans la vie locale.
Chaque JA oriente son travail selon son domaine d’activité, son âge et ses centres d’intérêt. En Rhône-Alpes par exemple, région qui concentre plusieurs « JA », l’activité de d’information aux jeunes a déjà démarré et plusieurs projets ont été initiés, à commencer par un réseau régional de soirées polyglottes.
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Vous voulez en savoir davantage sur cette ambassade ou sur l'OFAJ ? Vous voulez devenir Jeune Ambassadeur ? Vous voulez oeuvrer dans le franco allemand ?
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ICI tous les liens importants :
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Lien vers l'OFAJ : http://www.ofaj.org/
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Page des Ambassadeurs : http://www.ofaj.org/node/48168
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Page Facebook : http://www.facebook.com/profile.php?id=1285788573#!/group.php?gid=143631888432&ref=ts
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Mail JA : aurelie.muller@jeunesambassadeurs-ofaj.org
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ou tout simplement laisser un commentaire !
dimanche 22 août 2010
Excursion à Salt Spring Island
Il a donc fallu prendre le ferry au départ de Victoria, et après quelques kilomètres en voiture, nous voilà arrivés dans le centre de l'île. Direction le marché, principal attrait de l'île, où plus de 150 vendeurs locaux se réunissent tous les samedis durant l'été. Vendeurs de bijoux, de vêtements, d'accessoires en tout genre, artisanat... et les étalages des producteurs locaux... Le tout avec une ambiance du Pacifique : totems qui ornent les parcs, musiques locales, et de nombreux petits artistes qui s'installent le long du marché.
Cette île a toujours su attirer les visiteurs, et ce depuis des siècles. Quoi de plus normal ! Admirez ces baies et ces criques, ce panorama sur le Pacifique, cette tranquilité ! Comment se balader en montagne, dans ce paysage accidenté, tout en ayant accès aux joies marines ! Cette île, tout comme celle de Vancouver, dispose d'un climat humide tempéré, qui permet à une forêt tropicale de s'épanouir. On y trouve des arbousiers géants et des chênes de Garry, sans parler de la faune !
"L'île est un microcosme de l'histoire de la Colombie Britannique couvrant une longue période d'occupation aborigène suivie de l'arrivée d'une société de colons de l'arrière pays, de bûcherons, de pêcheurs, de fermiers, voire même de mineurs. Elle fait partie du territoire d'origine des Premières Nations Saanich, Cowichan, et Chemainus First Nations, dont la présence et les vestiges remontent à plus de 5000 ans, dont les villages ont subi des changements. Suite à l'épidémie dévastatrice des années 1789 et des guerres contre les tribus du nord, les populations sédentaires se déplacent vers l'île de Vancouver, les îles de Kuper et Valdes, d'où certaines familles continuent malgré tout de fréquenter et d'exploiter leur terre sur Salt Spring. Or, elles occupèront la réserve aujourd'hui connue sous le nom de "Tsawout Indian Reserve", à Fulford Harbour, jusqu'aux années 20, faisant de cet endroit le lieu le plus longtemps habité de l'île.
Dès les débuts de la colonie de l'île de Vancouver, en 1849, les terres indiennes sont aliénées par les actes de vente, les soi-disant "Douglas Treaties" (traités de Douglas). Cependant, la colonie ne parviendra jamais à quelque accord touchant aux territoires aborigènes de Salt Spring. En 1859, certaines parties de l'île - ainsi que la "Chemainus Valley" (Vallée de Chemainus) sur l'île de Vancouver, seront les premières terres au Canada à être occupées par des non autochtones sans actes de vente. Une brève guerre coloniale met terme à la belligérence contre l'occupation des terres par les non autochtones, mais le legs de ces révendications territoriales non réglées demeure, et Salt Spring fait partie des révendications territoriales des "Hul'qumi'num First Nations" (Premières Nations Hul'qumi'num) en recours collectif des tribus Cowichan et Chemainus.
C'est en 1859 que le gouverneur autorise de nombreux immigrants de Victoria, pauvres et désespérant de trouver un endroit où s'établir, à s'installer sur les terres indigènes. Certains d'entre aux choisiront Salt Spring, même si l'île est fort à l'écart des centres de la civilisation, même si le terrain est fort accidenté, recouvert de sapins Douglas gigantesques qu'il faudra défricher avant de pouvoir cultiver quoi que ce soit, même si nul accord n'est signé avec les autochtones qui viennent toujours chasser et pêcher sur ces terres qu'ils considérent les leurs.
La moitié de ces premiers colons sont des noirs de San Francisco, parvenus à Victoria en 1858, à la recherche d'un environnement social où ils jouiraient des mêmes droits que quiconque. Parmi les autres, se trouvent des australiens, des américains et des européens venus au Canada pour y chercher de l'or. Les premiers arrivants comptent aussi un certain nombre d'employés de la Compagnie de la Baie d'Hudson, dont certains Hawaïens introduits dans cette région du Pacifique Nord Ouest par la même compagnie.
Peu à peu, au fil des ans, les services seront améliorés et la population se développe. Dès les années 30, les vacanciers découvrent l'île. On ouvre des hôtels saisonniers pour les recevoir.
Pendant les années 50, les propriétaires de chalets de Vancouver et Victoria se font plus nombreux, et les insulaires commencent à subdiviser les terres pour capitaliser sur la circonstance. Une croissance en flèche déclanche l'essor des services et des infrastructures attirant plus de gens, et ainsi de suite. De nos jours, les domaines principaux de l'emploi touchent le tourisme, la construction, l'immobilier et la vente au détail. En outre, le courriel et les services de messagerie permettent à de nombreux travailleurs autonomes de s'y installer.
Depuis les années 60, artistes et artisans - potiers, peintres, fabricants de vitraux, de paniers, artisans du bois, couturières, fabricants de papier et tant d'autres, affluent vers l'île et s'y établissent. Leurs enseignes ornent le bord des routes."
mercredi 18 août 2010
Découverte du nouveau milieu
toutes les autres photos sur ce lien : http://picasaweb.google.com/106903247767608029415/IleDeVancouver?authkey=Gv1sRgCIDevcSSmdehCA#
Quelques constatations : bien que la place ne manque pas, les maisons sont tout de même assez tassées les unes sur les autres, et chose surprenante, il n'y a quasiment pas de barrière ou arbres pour délimiter les terrains ! Les voitures sont... énormes, les boîtes de vitesse n'existent plus ! Enfin tout est en format XXL ! et enfin quand on va dans les magasins ou dès que l'on va dans des endroits assez grand, tout je dis bien TOUT est traduit en français, je ne pensais pas que c'était à ce point là !! d'un côté c'est bien car ca permet d'assimiler beaucoup de vocabulaire, mais d'un autre, ca demande moins d'efforts de traduction... mais du coup, j'ai l'impression de vivre deux fois la même chose xD
mardi 17 août 2010
Le jour le plus long de ma vie -- Arrivée au Canada
Au final, arrivée avec "juste" 1h de retard à Victoria. Tout le stress s'envole (sans jeu de mots) à la vue de ma famille d'accueil. Dans un état second, j'admire ce paysage, l'océan, la montagne, le GRAND ! Impossible de dîner alors que vous preniez votre petit-déjeuner, il va falloir un certain temps pour adapter l'horloge interne :)
vendredi 6 août 2010
La fin d'une ère - début des vacances
Vous pouvez trouver plus d'informations sur ce site :
- Accueil, écoute et conseil aux personnes étrangères dans le but de faciliter leur séjour, leur intégration et leur connaissance de la culture du pays dans lequel ils vivent.
- Promotion des langues et des cultures internationales auprès des locaux et de leurs régions, afin de permettre aux locaux de pratiquer les langues et rencontrer des personnes du monde entier.
jeudi 5 août 2010
La fin des préparatifs !
Après de grands moments de stress tout (ou presque) s’arrange enfin. Il faut sans cesse toujours réclamer auprès des administrations… On ne peut pas imaginer toutes les démarches à effectuer lorsqu’on quitte son pays ! Je veux dire, surtout quand on quitte l’Union Européenne !
Autre bonne nouvelle, ma famille d’accueil m’a écrit ! Il faut dire que UVic est très réactive, et dès son retour de vacances, la famille a pris contact. Les premières impressions se renforcent : équitation, baseball, hockey, boulots et associations, voyages, amis et animaux, la famille bouge !! et c’est tant mieux. Pas de repos annoncé, je ne sais pas si des journées de 24h me suffiront !
Encore vraiment du mal à réaliser que dans une dizaine de jours, je serai partie pour un long moment, ma famille m’accueillant à l’aéroport… pour ceux qui souhaiteraient comment cela se passe, il s’agit de la formule « Homestay » très répandue en Amérique du Nord. Pour la somme de $800 par mois, vous êtes logés, nourris (3 repas par jour) et blanchis dans une famille, charges comprises, situés à moins de 30 minutes de l’école.
Si l’étudiant le souhaite, il peut être lié avec sa famille et participer aux activités familiales. C’est ce que j’ai choisi, restant tout de même 8 mois dans cette famille ! Le rapport qualité prix est imbattable, et c’est une très belle manière de découvrir la vie quotidienne canadienne. Moins de libertés, mais plus de facilités ! C’est véritablement un moyen d’échanges entre les 2 parties, une occasion unique de partager sur nos différentes cultures ! Et oui je rappelle aussi que le Canada ce n’est pas que Québec (même si certains francophones ont encore du mal !), et il va falloir s’habituer au mode de vie anglophone. Cela sera d’autant plus intéressant que la fille de la famille suit un programme de français !
Je ne sais pas encore ce que va donner cette formule, mais je l’ai choisie pour son côté pratique, et éviter de garder mes habitudes d’européenne. Par ailleurs, comme je serai au Canada dans le cadre d’un échange, je pensais qu’il ne fallait pas que cela ne concerne que ma vie d’étudiante, mais aussi d’être humain ! J’ai déjà eu l’occasion de tester les familles d’accueil en tant que lycéenne en échange en Allemagne et jeune fille au pair à Londres, mais cela n’est pas comparable. Je vous confirmerai tout ca une fois sur place, mais en tout cas, les Américains sont très « rodés » à ce niveau là et ne redoute pas trop les mauvaises surprises !